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Monthly Archives: février 2023


André ROBILLARD
André ROBILLARD


Martine SERRANO

Martine SERRANO, sans titre, bois, fer, tissus, 2005, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG

Notice pour le Festival Art et Déchirure 2012 :

Martine Serrano est née en Afrique du nord de père espagnol et de mère lorraine. Son enfance dans les paysages africains a été bercée de mythologie, de contes, de légendes . Après des études scientifiques et la construction d’un voilier en acier avec son compagnon, elle part pour le Brésil. De retour en France, la  sculpture s’impose  comme moyen d’expression.  Alliant le sensuel au spirituel, elle invite chacun à se retrouver dans son univers intérieur car comme l’a dit Montaigne « quand je vous parle de moi, je vous parle de vous » . A partir de matériaux récoltés en bord de mer, par assemblage et modelage, elle crée des sculptures et des masques , indépendamment des normes, des règles et des modes elle est à la recherche d’une expression poétique
Afin de s’affranchir du langage. Et par le biais de différentes cosmogonies (chrétienne, brésilienne, grecque) ou de récits mythologiques (Don Quichotte), parler du monde d’aujourd’hui, créer des liens avec les différentes civilisations.

>> 2008 : un entretien avec Jeanine Rivais réalisé à Miermaigne le 21 juin 2008.

>> Portrait de l’artiste par Antirouille

Caroline DAHYOT

Caroline DAHYOT, Villa Verveine, le 17 février 2023 – photo JFG
Caroline DAHYOT, poupée, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG
Caroline DAHYOT, poupée, détail, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG

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Catalogue Festival Art et Déchirure 2017 :

« À la fois atelier, demeure et résidence de création, la Villa Verveine, en Picardie, est le quartier général de Caroline Dahyot. La façade de sa maison, qu’elle a entièrement peinte, a déclenché l’opprobre de la mairesse du village, au point d’en faire les manchettes télévisées ! En plus de la peinture et du dessin, Caroline Dahyot crée aussi des poupées et des marionnettes. Son travail est chargé d’amour et de tendresse. Ses scènes familiales et ses couples enlacés aux couleurs vives, aux empreintes post-punk, démontrent beaucoup de charme, de naïveté et de beauté. Pas une ombre de violence dans ce travail frais et spontané, marqué par une vraie patte, une authentique signature, celle d’une artiste avec un cœur à fleur de peau. Elle a été artiste en résidence à La Galerie des Nanas à l’été 2016. »

Texte de Jean Robert Bisailon (Galerie des nanas avec Martine Birobent) pour l’exposition État Brut à Montréal. (2017)


Catalogue Art et Déchirure 2016 :

« Je ne me souviens plus de mon premier abandon. Je n’ai que la sensation de ce vide angoissant pour une enfant. Je l’ai comblé par l’idée de ma future famille. J’étais obsédée par la maternité. Ma première poupée a été conçue lors d’une séparation forcée d’avec ma fille. En 2006 quand le père de mes enfants et moi nous séparons, je commence de façon obsessionnelle à coudre et dessiner pour parer à cet abandon et réparer la chute d’un idéal. Depuis les abandons se sont succédés me menant à chaque fois vers des petits drames. Et je multipliais les actes magiques pour ne pas perdre l’amour de l’amoureux suivant, pour ne pas mourir, pour avoir l’argent suffisant ; jusqu’à aujourd’hui. Un matin je me suis levée sans avoir peur de la solitude, sans avoir besoin d’un amoureux pour me sauver. Mes actes magiques n’ont pas eu l’effet souhaité mais ils m’ont accompagné dans ce chemin pour la libération. »


Agnès CASATI

Agnès CASATI, sans titre, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG
Agnès CASATI, sans titre, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG

Installée à Montigny-Lengrain, entre Compiègne et Soissons, dans l’Aisne.
Elle a participé à la 10e édition du festival Art et Déchirure en 2006. Avec ses poupées Barbie, elle y abordait la thématique des violences faites aux femmes.
Le musée conserve d’elle deux œuvres dont la scénographie évoque l’univers des ballerines et des danseuses de revue, où elle déconstruit avec une rigueur méthodique la mythologie de la femme-objet offerte au désir des chasseurs façon trophée de chasse. On pourrait parler de symétrie à contre-emploi ou d’élégance du désespoir : un regard acéré sur un monde cul par-dessus tête.