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Virginie DESCURE

« J’aime bien la famille des Singuliers parce qu’elle permet une très grande liberté d’expression. Les images me viennent comme des rêves, comme des songes. Mon travail est donc devenu une peinture d’émotions et de sensations. »
Virginie DESCURE
Alain RAULT


SDF graveur, né en 1952 (ou 1955), enfant de Sotteville-lès-Rouen, figure des rues de Rouen depuis des décennies, homme insaisissable et artiste infatigable. Clochard céleste devenu icône rouennaise avec le film « Playboy communiste » (2008).
« Alain, c’est le monsieur qui déambule dans la gare de Rouen enveloppé dans une couverture, d’où sa tête aux longs cheveux ébouriffés et son visage mangé par la barbe dépassent. »
« Sur le métal, le bois ou la pierre, il grave des mots qui finissent par former de curieux dessins. Sans arrêt en train de soliloquer, il lance parfois des imprécations à la face de ceux qu’il croise, ou entre en transe en chantant. Tel un termite fou, il grignote peu à peu sa cité… »
Termite et ermite, shaman aussi lorsqu’il décide de chanter et danser. Il est celui par qui la notion « d’art de la rue » prend tout son sens. Mais un sens qui reste à décrypter. Car Alain Rault demeure une énigme.

Ismaël MAURAY


« Né à Caen en 1973, Ismaël MAUREY, grandit dans la campagne Normande. Il vit avec pour voisins animaux et arbres. Les années sont bercées par le rythme des saisons, le rituel de l’abattage à l’automne, cochon, volailles, moutons et autres (…). Tristes sujets que ces os, ces carcasses, ces corps et ces souches ? Carcasse, os, souche, crâne, certes ce sont les vestiges d’une vie maintenant disparue qu’à l’ordinaire on oublie ou ne veut pas voir, mais ce sont de multiples prétextes à parler d’ombres, celles qui éclairent, décrivent, organisent et font surgir le relief pour vous proposer un rêve : celui de votre lecture. Avec le corps humain, Ismaël MAUREY, montre une lecture de notre condition d’aujourd’hui. Les corps sont torturés, obèses, maigres et les visages ne sont que cri et douleur. »
extrait de la notice biographique du site d’Ismaël MAURAY







