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Angèle RIGUIDEL


Notice du catalogue du Festival Art et Déchirure 2016 :
Angèle Riguidel collecte, stocke, démonte, recycle, détourne et assemble les objets les plus divers pour leur donner une seconde vie, une dernière chance…
Chaque pièce est analysée pour lui trouver la meilleure remise en valeur possible, seule ou en combinaison avec d’autres. L’artiste les traite comme les éléments d’un puzzle dont l’image finale fluctue au fil des trouvailles et des associations d’idées et de formes. Des lumières peuvent y être intégrées pour leur (re)donner une âme et les faire entrer dans le domaine de l’insolite et de la magie. Ainsi recyclés, ces rebuts condamnés à l’oubli racontent une autre histoire, sans rapport avec leur vocation originelle.
Sa caravane Gam’in rassemble un certain nombre de ces objets récupérés et remontés. C’est un univers étrange où des poupons lumineux côtoient des peluches, des jeux de société et des consoles désuètes pour créer un espace simultanément accueillant et intrigant, un lieu où jeunes et moins jeunes peuvent retomber en enfance en toute liberté.
C’est de la poésie qui émane de ces assemblages. Laissez-vous plonger dans l’enfance, être interpelés, amusés ou émus.
Louise Simon & Angèle Riguidel
Martine SERRANO

Notice pour le Festival Art et Déchirure 2012 :
Martine Serrano est née en Afrique du nord de père espagnol et de mère lorraine. Son enfance dans les paysages africains a été bercée de mythologie, de contes, de légendes . Après des études scientifiques et la construction d’un voilier en acier avec son compagnon, elle part pour le Brésil. De retour en France, la sculpture s’impose comme moyen d’expression. Alliant le sensuel au spirituel, elle invite chacun à se retrouver dans son univers intérieur car comme l’a dit Montaigne « quand je vous parle de moi, je vous parle de vous » . A partir de matériaux récoltés en bord de mer, par assemblage et modelage, elle crée des sculptures et des masques , indépendamment des normes, des règles et des modes elle est à la recherche d’une expression poétique
Afin de s’affranchir du langage. Et par le biais de différentes cosmogonies (chrétienne, brésilienne, grecque) ou de récits mythologiques (Don Quichotte), parler du monde d’aujourd’hui, créer des liens avec les différentes civilisations.
>> 2008 : un entretien avec Jeanine Rivais réalisé à Miermaigne le 21 juin 2008.
>> Portrait de l’artiste par Antirouille
Caroline DAHYOT



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Catalogue Festival Art et Déchirure 2017 :
« À la fois atelier, demeure et résidence de création, la Villa Verveine, en Picardie, est le quartier général de Caroline Dahyot. La façade de sa maison, qu’elle a entièrement peinte, a déclenché l’opprobre de la mairesse du village, au point d’en faire les manchettes télévisées ! En plus de la peinture et du dessin, Caroline Dahyot crée aussi des poupées et des marionnettes. Son travail est chargé d’amour et de tendresse. Ses scènes familiales et ses couples enlacés aux couleurs vives, aux empreintes post-punk, démontrent beaucoup de charme, de naïveté et de beauté. Pas une ombre de violence dans ce travail frais et spontané, marqué par une vraie patte, une authentique signature, celle d’une artiste avec un cœur à fleur de peau. Elle a été artiste en résidence à La Galerie des Nanas à l’été 2016. »
Texte de Jean Robert Bisailon (Galerie des nanas avec Martine Birobent) pour l’exposition État Brut à Montréal. (2017)
Catalogue Art et Déchirure 2016 :
« Je ne me souviens plus de mon premier abandon. Je n’ai que la sensation de ce vide angoissant pour une enfant. Je l’ai comblé par l’idée de ma future famille. J’étais obsédée par la maternité. Ma première poupée a été conçue lors d’une séparation forcée d’avec ma fille. En 2006 quand le père de mes enfants et moi nous séparons, je commence de façon obsessionnelle à coudre et dessiner pour parer à cet abandon et réparer la chute d’un idéal. Depuis les abandons se sont succédés me menant à chaque fois vers des petits drames. Et je multipliais les actes magiques pour ne pas perdre l’amour de l’amoureux suivant, pour ne pas mourir, pour avoir l’argent suffisant ; jusqu’à aujourd’hui. Un matin je me suis levée sans avoir peur de la solitude, sans avoir besoin d’un amoureux pour me sauver. Mes actes magiques n’ont pas eu l’effet souhaité mais ils m’ont accompagné dans ce chemin pour la libération. »







