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André ROBILLARD
André ROBILLARD


Pascal LALOY

Pascal LALOY, figure, gouache, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG

« La figure humaine a été mon sujet unique pendant une bonne vingtaine d’années. D’abord des têtes, seules. »

Inès LOPEZ-SANCHEZ MATHÉLY

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Inès LOPEZ-SANCHEZ MATHÉLY, sans titre, terre cuite et métal, 2019, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG
Inès LOPEZ-SANCHEZ MATHÉLY, sans titre, terre cuite et métal, 2019, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG

La Mémoire des êtres (2020) réalisateur Jean-Christophe Pratt.
« Ce film souligne la Fragilité de l’Humain en 3 cycles de vie. L’Exode – Inès, d’origine espagnole y est sensibilisée -, la Marcescence, entrée dans l’Âge mûr et le dernier passage avec Janus, dieu romain. La voix lyrique d’Inès inspire la bande son, conçue avec Jean-Christophe Pratt.»

Notice du catalogue du Festival Art et Déchirure 2019 :

DÉMARCHE
Pour continuer à explorer la fragilité de l’Être humain, j’ai choisi de travailler à partir du matériau terre. « Tu es né poussière, tu retourneras poussière ». Cette phrase extraite de la Bible dit bien la précarité de l’Homme dans sa longévité. La terre est composée de poussière ; de restes humains, de restes végétaux.
La terre est friable lorsqu’elle est crue. C’est une matière vivante, de son aspect humide elle sèche puis fini par se craqueler et s’effriter dans le temps. C’est un peu à notre image lorsque nous vieillissons. Les rides apparaissent, le corps se transforme et s’affaiblit. Depuis des millénaires, l’Homme cuit la terre. Elle est plus résistante après cuisson. Elle perd sa plasticité, attention à ne pas la faire tomber ; elle casse, mais ses débris restent pérennes. En façonnant la terre, j’exprime la fragilité de l’Être à travers la rigidité de la matière.

Notice du catalogue du Festival Art et Déchirure 2017 :

Maturescence – l’âge mûr
Montrer la maturescence du corps vieillissant
Accompagner l’esprit dans la transformation du corps dû aux poids des ans
Accueillir la beauté du corps dans ce qu’il nous transmet de son histoire au delà d’une transformation physique, une série de troubles jusqu’alors inconnus surgissent. Les premières rides apparaissent, la chair s’affaisse et malgré une forme physique toujours présente, les prémices de l’Age Mûr sont là.
Elles annoncent la vieillesse
La vieillesse fait peur ; elle induit la perte de la beauté, de l’énergie, de la crédibilité auprès d’autrui, la solitude, la dépendance…
C’est une nouvelle étape de vie.
cette tranche de vie est une opportunité qui peut aider dans l’acceptation de son évolution.
J’ai travaillé la terre crue, pour dire la fragilité de la vieillesse. Ce médium montre la transformation du corps dans la peau qui se fripe et ploie.
C’est de la terre que j’ai recueillie. Elle est claire,
Sa couleur est celle de la peau diaphane, celle des personnes âgées. Les personnages féminins et masculins, sont nus, en équilibre. Nus, parce que seuls avec eux-même et dans la vérité de l’instant présent face à l’inévitable.En équilibre, pour comprendre et trouver l’harmonie et ainsi déployer toute la beauté qui les habite.
Inès LSM

MINOUCHE

Navigatrice et voyageuse, « archéologue des savoirs perdus » passée par les beaux-arts dans le port de Cherbourg, arpenteuse de grèves, pétrisseuse d’argile à la Hague, assistante infirmière, rebelle et solide. Intuitive, candide et déterminée : une créatrice en Cotentin.

La « compulsion cathartique » : l’artiste Minouche propose une série de bébés-bocaux, sorte de confiture d’ogres (2019).

MINOUCHE, Bébé-bocal, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG
MINOUCHE, Bébé-bocal, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG
MINOUCHE, Bébé-bocal, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG
MINOUCHE, Bébé-bocal, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG
MINOUCHE, Bébés, collection Musée Art et Déchirure – JFG

Notice du catalogue du Festival Art et Déchirure 2019

Je créé avec mon ressenti, dans un acte immédiat et spontané. Je soude, je colle, je plâtre…
C’est une sorte d’inspiration qui me meut et me mène dans une compulsion cathartique. Je laisse venir à moi des images mentales que je traduis aussitôt et range par genre ou par espèces. Telle la série des bébés-bocaux (confiture d’ogres puis viennent les « momies » géantes, personnages surgis d’une fantasmagorie irréelle, puis d’autres créatures, mes «anges déchus et les encagés…», ces personnages tiennent plus du rêve qu’appartenant à une réalité formelle. D’autres thèmes récurrents: la vie, la mort, le temps qui passe me transcendent me submergent… je me laisse envahir par ces douces images mentales, parfois violentes aussi. J’utilise des matériaux récupérés dans les déchetteries ou en vide grenier, je détourne leur fonction, je crame dans ma cheminée…

à lire…