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Jean-Pierre FRUIT

Jean-Pierre FRUIT, artiste peintre rouennais, présent au festival Art et Déchirure de 2014 et présent dans la collection du Musée Art et Déchirure.
Extrait du catalogue du Festival Art et Déchirure de 2014 :
« L’observation des éléments de la nature, minéraux, animaux et surtout végétaux, nourrit régulièrement mon travail. J’en tire une libre interprétation, souvent tournée vers le symbolique et le fantastique, pour laquelle je laisse à l’observateur le soin de choisir sa propre vision. l’utilise divers procédés techniques, habituels chez les artistes plasticiens : dessin, gravure, pastel, peinture… Il est toutefois une approche particulière, à laquelle je reviens régulièrement : je collecte des objets tirés de la nature, végétaux, minéraux, animaux (ossements, coquillages…) à partir desquels je procède à des collages, associés à la peinture, qui se présentent sous la forme de bas-reliefs, de bannières, de volumes. Ces compositions redonnent ainsi une apparence de vie à des éléments morts, une sorte de travail d’embaumement, qui joue aussi sur le thème ancien des « Vanités ». C’est ce type particulier d’approche plastique, assimilable à une forme d’Art brut, que je présente ici pour le festival Art et déchirure 2014. »
Jean-Pierre FRUIT
Frank PAULIN
http://www.frankpaulin.fr/FRANK_PAULIN/Accueil.html

Catalogue du Festival Art et Déchirure 2019
FRANK PAULIN
(1959-2010) Il grandit dans une famille d’artistes. Très jeune il se tourne vers la gravure, le dessin, la peinture. Après les études secondaires, il fera une brève expérience aux Beaux-Arts de Paris. C’est dans son atelier, en autodidacte, qu’il testera jour et nuit différentes techniques (crayon, fusain, huile, encre de chine…) sur différents supports (papier, carton, bois, toiles…) créant ses couleurs à base de pigments bruts. Peintre très productif, inspiré et à l’écoute du monde dans lequel il vit, il donne naissance à des personnages hauts en couleurs, déstructurés, qui nous interrogent, nous charment et nous dérangent parfois. Il fige sur la toile des instants avec une tendresse et une lucidité féroce. Il travaille sur le cadrage, sur l’absurde et nous laisse des œuvres, jamais tièdes, à découvrir, à apprivoiser, à s’approprier.
Anna MURGIA

Anna MURGIA au festival Art et Déchirure :
https://www.rivaisjeanine.com/retour-sur-un-quart-de-siecle-d-ecriture/art-et-d%C3%A9chirure-2002/
Lors de la précédente biennale (2000), Anne Murgia avait proposé des œuvres de tricots, formes polychromes déstructurées, lancées sans relâche en des troncs et des branches torturés par de grands vents, et dans lesquels des personnages apparaissaient en filigrane.
Cette année (2002), la même composition découpée se retrouvait sur ses encres de trois couleurs, rouge, ocre et bleu, aux entrecroisements labyrinthiques noirs, générateurs ici d’une tour penchée ornée de fleurs stylisées ; là d’une sorte de monstre marin sinuant dans des surfaces répétitives ; ailleurs un petit personnage aux yeux vairons d’être dans deux « espaces »à la fois, modestement drapé dans une cape dont la traîne se perd en un foisonnement de petits points noirs comparables à des notes de musiques qui danseraient sur des portées aléatoires…
De sorte que l’artiste semble affectionner ce monde à la fois si anarchique et si géométriquement contrôlé, dont les découpages enlèvent aux êtres qui les hantent toute réalité (au sens humain, bien sûr !) et les rendent difficiles à appréhender dans leur entièreté !
Jeanine RIVAIS







