Marie-Jeanne FARAVEL

Marie Jeanne FARAVEL, Elle rêve de liberté, technique mixte, Collection Musée Art et Déchirure, photo JFG

Née en 1949 en Saône-et-Loire, Marie-Jeanne FARAVEL est une créatrice autodidacte. Elle réside à Rives, près de Grenoble.

« Artiste étonnante et particulièrement féconde, Marie-Jeanne Faravel nous entraîne dans un monde onirique, un monde qui fait la part belle à l’imaginaire certes, mais aussi aux émotions, et finalement à l’humain. Ses dessin suscitent élans et attraits, dialogues et interrogations, au cœur d’un univers de dédales et d’arrondis. Nous trouvons son fil d’Ariane dans l’arrondi de ses traits, arrondis chargé d’humanité, mais aussi de mystères. Cette touche permanente et mystérieuse nous renvoie à une interrogation : que cherche-t-elle derrière ces visages, seraient-ce nos fragilités, nos doutes ou encore les parcelles invisibles de nos identités ? Car, à mi-chemin entre le support et le miroir, son univers semble être un reflet : celui d’une énigme à résoudre, une énigme présente entre les surfaces lisses et les parties souterrains qui habitent ses personnages. Son œuvre est une fenêtre ouverte sur un « autre part », une invitation à la suivre dans les dédales de cet « ailleurs » empli de couleurs et d’expressions. »

C. Lévêque


Catalogue du Festival Art et Déchirure 2016 :

« Il n’y a pas de hasard il n’y a que des rendez-vous. L’histoire de mes poupées commence ainsi : par une belle journée de septembre 2012 alors que je ne cherche rien, je trouve. Poupées abandonnées avez-vous donc une âme ? Blotties les unes contre les autres, au fond d’un carton, parmi mille et un objets en attente d’une autre vie, qu’attendent-elles ? C’est décidé je les adopte toutes. De mes petites mains, aujourd’hui elles revivent.
Avec enchantement ces poupées m’ont fait reprendre contact avec ces outils de création aimés sans fin, les aiguilles, le fil, le tissu, les boutons, la laine … juste pour le besoin et l’urgence de créer et ainsi partager avec vous cette petite parcelle de mon chemin. »

Odette PICAUD

« Il y a quelques années, dans une décharge, je tombais sur une boîte à chaussures éventrée autour de laquelle gisaient de vieilles photos, du courrier, des gants et divers documents. Touchée, j’ai tout ramassé. Cette boite appartenait à une dénommée Odette Picaud. Elle ne m’a plus quittée. »

site officiel

Odette PICAUD, Souvenir d’un sauvetage, tissu, poupées, chaussures d’enfants, mixte, Collection Musée Art et Déchirure

Paty VILO

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« Artiste multidisciplinaire, j’ai exploré le Body Art, le Land-art et la sculpture : bronze, argent, terre, céramique et matériaux divers comme le fil de fer. Depuis 2005 je travaille avec le textile.
Mes créations sont des moments de poésie teintée d’humour.
Un humour noir parfois, mais plein de compassion !
Mon matériel de prédilection actuel est la peluche. Elle a l’intérêt de provoquer instantanément une relation affective avec le spectateur.
En deuxième axe je crée des masques en crochet, réminiscence de mon travail de maquilleuse »
Paty Vilo

Paty VILO, Le Jardin de Peter Pan, installation, collection Musée Art et Déchirure, 2017 – Photographie Festival Art et Déchirure 2017
Paty VILO, Le Jardin de Peter Pan, installation, collection Musée Art et Déchirure, 2017, photo JFG, décembre 2022.
Paty VILO, Le Jardin de Peter Pan, installation, collection Musée Art et Déchirure, 2017, photo JFG, décembre 2022.
Paty VILO, Le Jardin de Peter Pan, installation, collection Musée Art et Déchirure, 2017, photo JFG, décembre 2022.
Paty VILO, Le Jardin de Peter Pan, installation, collection Musée Art et Déchirure, 2017, photo JFG, décembre 2022.

Notice du catalogue Art et Déchirure 2017 :

« Pour la psychanalyse l’enfance est « la » période de notre vie qui influe sur nos comportements futurs et fait de moi ce que je suis à l’âge adulte. Alors il semble couler de source de créer pour ce nouveau musée un espace où l’on peut laisser surgir ses souvenirs d’enfance.
« Le Jardin de Peter Pan » c’est laisser surgir les souvenirs de tendresse partagés avec nos confidents peluches, nos doudous. Ceux qui ont recueillis nos larmes et nos secrets, supportés stoïquement nos colères et nos angoisses lorsqu’on leur arrachait les bras et sautés dans nos bras pour nos jeux et nos éclats de joie.
Déambuler au milieu de ces peluches suspendues c’est plonger dans nos souvenirs, se laisser envahir par la tendresse et retrouver notre liberté d’enfant. Suspendues dans les arbres les peluches pleureront sous la pluie, grelotterons sous la neige, se dorloteront au soleil et s’exposeront nues sans défenses face aux intempéries comme nous sommes enfants sans défense face aux accidents de la vie… »