Pavillon de la Roseraie

  1. Bonjours, je suis le fils de marie Rose, je serais trés heureux de recevoir les infos des expos a venir.…

En visitant l’exposition de Marie-Rose LORTET

EXPOSITION

vernissage le vendredi 12 avril 2024 à 18h30

Marie-Rose LORTET : les métissages de la vie

par Jean-François GUILLOU

Son travail est fait de choses entremêlées, de contrastes qui se côtoient jusqu’à presque s’épouser, se fondre ou se confondre, ou bien se disjoindre. C’est le fil de la vie. Il y a des lignes directrices et des chemins de traverse, des racines qui finissent par se perdre dans des canopées. Ou l’inverse. Pour tisser il faut au moins deux fils, mais souvent davantage : une envie, une idée, un projet, une vie sans doute… Le tissage est métissage : c’est cela le message. C’est comme ça que je le vois.
Que tisse Marie-Rose lorsqu’elle tisse ? Un peu d’elle-même et beaucoup du monde. De bribes et de brins, elle brode un bric-à-brac fait de bric et de broc. Et cela fait un monde. Ariane et Pénélope, tout comme Rose et Marie, les deux filles de la vie.

Collection : Marie-Rose LORTET

Marie-Rose LORTET

Plasticienne française née en 1945 à Strasbourg et vivant à Vernon-Giverny
Jean Dubuffet présente ses travaux en 1967 dans sa galerie de la rue de Sèvres à Paris.

« tissé de fils fins / cotons de couleur / entrelacs / nœuds, tissages, tresses / choses entremêlées / racines, lierre / troncs de glycine / tricot / chanvre, plastique, épluchure, fil électrique, papiers de chocolats, bouchons de champagne / naïveté, jeunesse, masques, mauvais esprits de l’inconnu / territoires de laines, mailles par accumulation, excroissances / associations mentales / habits bigarrés / rêves inouïs / souris oubliées / serpents endormis / liberté… »
(d’après un texte d’Aurélien Lortet)

Marie-Rose LORTET, sans titre, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG
Marie-Rose LORTET, sans titre, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG
Marie-Rose LORTET, sans titre, collection Musée Art et Déchirure – photo JFG



Notice du catalogue du Festival Art et Déchirure 2017 :

Renaissance et sarabande
Sarabande tissée et brodée au milieu d’un entrelacs de toiles, de fils, de structures, de boites, de cubes et bobines de toutes grandeurs, couleurs et matières, une troupe de masques et têtes tous plus énigmatiques les uns que les autres s’articule en un théâtre digne de la Comedia dell’ARTE
Rien ne se perd, tout est transformé, détourné dans le monde des fils de Marie Rose Lortet. Tout s’empile, s’amasse, s’agite, c’est un univers qui se crée et prend vie devant Elle.
La nuit tout s’anime, s’agite. Les personnages rient, crient, hurlent au moindre intrus qui les dérangent. Les ombres portées dans un tohu-bohu fantasmagorique s’allongent, virent, voltent et chavirent ; un instant elles s’arrêtent, hésitent à la première lueur de l’aube avant que l’un des tableaux n’ouvre un œil, réveille le panneau voisin encore assoupi et sonne la charge à la lueur naissante. Le jour gagne, achève de réveiller la troupe encore fatiguée de la sarabande de la nuit, véritable RENAISSANCE. Tous reprennent soufflent et petit à petit s’articulent, s’illuminent, s’indisciplinent, s’emballent au rythme de la Créatrice qui monte et descend sans fin, repique et recoud, taille et sculpte encore et encore.
Elle connaît chacun par son nom : L’ENTÊTÉ, L’ORIENTAL, LE QUASIMENT
Elle saura remettre l’un à sa place qui la contrarie et saura s’émouvoir de la flatterie de l’autre, l’espièglerie du troisième ou les encouragements de tous si elle s’essouffle.
Lorsque l’un ou l’autre quitte l’atelier un nouveau fil se tend et transporte la magie, le mystère et la force créatrice.
Tout se prolonge dans et au delà des murs.
La nuit, le jour, ici ou là.
Tout prend vie… ils crient, soufflent…
Ils s’agitent, se moquent, surveillent et protègent.. ..
Jamais vraiment éloignés de leurs modèles
RENAISSANCE
Tout est lié, tout se tient, c’est le monde des fils de MARIE ROSE
>> Philippe Jozan

Joël DELAUNAY : un portrait

Joël DELAUNAY : cofondateur du festival Art et Déchirure en 1989, créateur et directeur du musée Art et Déchirure depuis 2017, Président de l’association « Art et Déchirure »

« L’art, ça ne guérit pas de la folie, mais ça permet de la vivre. »

Un don de Danielle LE BRICQUIR !

Danielle LE BRICQUIR, « Crasy Cow d’Essaouira », acrylique sur bois, 1999, 125 cm x 78 cm, collection Musée Art et déchirure

Danielle Le BRICQUIR est venue au Musée Art et déchirure le mercredi 7 février 2024 et elle nous a fait don d’un œuvre magnifique qui sera très bientôt accrochée à côté de son « Chant de la liberté » !

Un grand merci à l’artiste.


qui fut dit qui fut fait : une réussite.

Francis MARSHALL reprend le train…

Le train 31425 s’était arrêté à Sotteville-lès-Rouen en 2017 à l’occasion de l’ouverture du musée Art et Déchirure. Francis Marshall, fils de cheminot, est venu le reprendre samedi 1er mars 2024. Un grand merci et un salut chaleureux au maître du Château de la solitude.

Francis MARSHALL et le train 31425, vendredi 1er mars 2024, dans le parc du Pavillon de la Roseraie au CHR du Rouvray à Sotteville-lès-Rouen.

2021 : le temps de la « minute singulière » (6)

La minute singulière

Épisode 6 : Fabien CHEVRIER (28 avril 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

2021 : le temps de la « minute singulière » (5)

La minute singulière

Épisode 5 : Paul HÉRAIL (21 avril 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.

2021 : le temps de la « minute singulière » (4)

La minute singulière

Épisode 4 : CHRISTOPHE (14 avril 2021)

Une vidéo réalisée par les services civiques de la saison 2020-2021 : Frédérique BENAYACHI et Clara LEFEBVRE.