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Author Archives: Jean-François Guillou

Collection : Chong-Ran Park

Chong-Ran PARK, Boîte votive, 2017, technique mixte, collection Musée Art et Déchirure


Catalogue du Festival Art et Déchirure 2017 :

Chez Chong-Ran Park, les dessins comme les boîtes évoquent des cris rentrés. Avec patience et virtuosité, chaque pièce manifeste quelque chose de simple et tragique (…). Ses œuvres sont autant de petits autels livrés à la dévotion laïque d’une figure masculine et filiale pour les dessins, féminine et végétale pour les boîtes. Les motifs sont centrés, ajustés dans de savantes symétries de paperolles, à la manière des reliquaires minutieusement confectionnés autrefois par de pauvres nonnes vénérant leur dieu. La modestie des matières contrastent avec l’exubérance des formes architecturées, des dorures et des couleurs. Ces boîtes votives se veulent des intercessions sublimes et païennes entre notre monde et l’art (…). Derrière le merveilleux écran figé qui cache autant qu’il montre, pointent la distance diffuse de l’exil, la nostalgie des innocences perdues mais surtout l’hommage à une figure anonyme, mythifiée. « La femme de trente trois ans » ou « La convalescente » (traductions du coréen) sont des titres emblématiques d’œuvres où les divinités consacrées sont des femmes habituellement invisibles, humble jeune fille ou simple servante. Patiemment Chong-Ran Park peint et construit avec un raffinement obstiné un univers de tensions contenues, d’apaisement, qu’elle enclôt dans le silence de célébrations à la fois grandioses et discrètes.

Collection : Danielle LE BRICQUIR

Danielle LE BRICQUIR expose en France et à l’étranger. Son œuvre figurative et féérique est un hymne à la poésie et s’inspire des légendes celtes, réminiscences de son enfance bretonne


Notice du nouvel accrochage (novembre 2023) :
Le Chant de la liberté. Une allégorie ? L’air, l’eau, le feu… mais de terre ici point ? Ou bien une histoire simple : un poisson aimait un oiseau, et l’oiseau aimait ce poisson ? Chacun sait ça : les oiseaux nagent et les poissons volent. La liberté, c’est viser l’impossible, et il se pourrait que cela rende heureux.
« Je rends visible ce qui ne l’est pas, dit-elle. Dans ma peinture, l’imagination, la métamorphose des formes et l’amour de la couleur célèbrent une fête baroque, un hymne à la vie très personnel. Oeuvre de fiction, j’y convoque la magie de mon enfance, telle une force de libération que j’associe à la nostalgie de mes origines et aux contes celtes, dont les images se mêlent aux visions de lointaines cultures. »

Finissage-apéritif

Samedi 23 septembre 2023 à partir de 18 heures dans le parc du Musée Art et Déchirure

© Catherine Goniot

Madame Étienne