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Martha GRÜNENWALDT

Martha GRÜNENWALDT (1910-2008)

Martha GRÜNENWALDT, dessin, collection Musée Art et Déchirure

Notice :

Née en 1910 à Hamme-Mille, dans le Brabant Wallon, elle est la fille d’un musicien ambulant. Elle connaît une enfance difficile et mouvementée et se trouve placée, encore jeune, comme bonne à tout faire dans diverses familles. A l’âge de vingt-trois ans, elle se marie avec un musicien et travaille en usine jusqu’à la naissance de sa fille, Josine. En 1937 elle se sépare de son mari et mène alors une vie d’errance. Elle joue du violon aux terrasses des cafés. En 1940, son mari reprenant la garde de sa fille, elle est engagée comme domestique dans un château. C’est en 1968 qu’elle rejoint sa fille à Mouscron. Dans cette atmosphère familiale qui lui donne un peu de sérénité, elle joue souvent du violon pour ses petits-enfants ou les jeunes de passage. Seule dans sa chambre, elle fait, des heures durant, des gammes et des exercices, comme son père le lui imposait lorsqu’elle était enfant.
En 1981, elle commence à dessiner au crayon de couleur sur des papiers de récupération : affiches, tracts, papier à tapisser, etc. Ses dessins représentent des femmes-fleurs. Parfois, elle donne des dessins à ses petits-enfants, qui les reçoivent avec plaisir, les adultes restant plutôt indifférents à cette création qu’ils ne comprennent pas toujours. Ses travaux ont été révélés par le Centre de recherche et de diffusion Art en Marge de Bruxelles en 1987.

Collection : Alain LACOSTE

Alain LACOSTE, Bâtisseur de cromlech, avril 2007, technique mixte, 50 x 60 cm

Alain LACOSTE, mars 2003

Notice du catalogue du Festival Art et Déchirure 2019 :

Alain LACOSTE : Colle-porteur d’Images
Des œuvres d’Alain LACOSTE furent présentées lors de la 12ième  édition de ce festival « Art et Déchirure », au printemps 2010. Depuis, suite à des problèmes de santé et familiaux, il n’a plus exposé son travail. Cette 17ième édition du festival est donc une belle opportunité pour redécouvrir ses petites coulures et ses grandes colleries.
Depuis son enfance, Alain Lacoste a toujours eu plaisir à dessiner. Au début des années soixante-dix, il se lance dans la peinture, avec ses Delvautions, en référence au peintre belge Paul Delvaux. En 1980, il rencontre l’artiste mayennais Robert Tatin qui l’incite à développer une œuvre plus personnelle. C’est le début d’une production foisonnante qui durera plus de 30 ans ! Au fil des années ses œuvres vont envahir son atelier tel un cocon. Déçu de la non reconnaissance de son travail par les institutions artistiques (Musées, FRAC, etc.), son atelier va devenir sa tanière.
« Je me suis trop souvent brûlé les ailes aux vitrines des m’as-tu- vu… Et puis les artistes ne sont pas faits pour amuser la galerie ! »
Michel Leroux (Septembre 2019)

Le livre d’or du musée (2)

2 juin 2023