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Category Archives: collection

Collection : CHRISTIANIA

CHRISTIANIA, Mémoires dysharmoniques, 02/2014, collection Musée Art et Déchirure

Notice du catalogue du Festival Art et Déchirure 2017 :

La création de Christiania répond à un état de perpétuelle résilience et de combat en une nécessité intérieure et vitale. Autodidacte, elle s’exprime de manière expulsive et intuitive à fleur de peau dans un besoin d’absolu (…)
Ses dessins d’une étonnante beauté, envoûtants, bouleversants, dérangeants, mystiques et oniriques à l’encre noire cristallisée de texture Intime – marqués d’emblée par l’étrangeté ; nous livrent un monde en exil au langage multiple – indépendamment Libre. Un mode de vie poétique, habité, illuminé aux portes de l’extrême. Ses œuvres avec lesquelles elle fait corps, sont les retranscriptions personnelles de ses visions les plus profondes, perçues, vécues et transcendées de l’angoisse insondable au ravissement… (…)
christiania-outsider.webnode.fr

Collection : Marie POURCHOT

Marie POURCHOT, Psychopompe de Rouen, broderie sur wax, gravure, peinture, 2019, collection Musée Art et Déchirure.

Notice du catalogue du Festival Art et Déchirure 2019 :

Peintre à l’origine, je diversifie mes réflexions artistiques après un master en ethnologie. Attirée par les débats anthropologiques, l’art et l’artisanat, j’ai orienté mes réflexions et travaux vers un art mêlant art plastique/textile et anthropologie. Après des formations en broderie, le textile devient mon moyen d’expression principal, je travaille avec le fil, manipule la broderie, mais aussi la linogravure, le tissu et la peinture. J’aime les couleurs et définis mon travail de « maximaliste ». Cette saturation de couleurs et d’informations est mon moyen d’expression, elle me permet également d’établir un contact avec le contemplateur. L’excès de couleurs représente pour moi les méandres de la psychologie humaine, perçues, interprétables et interprétées de diverses façons. Je cherche à interpeller et accrocher le regard, générer des questionnements. Je créé un lien entre le passé et le présent, entre les matières et techniques diverses, et entre les disciplines. Mon travail questionne et thématise l’expression de notre imaginaire collectif et individuel, de nos interactions communicationnelles, de nos intentions, de nos perceptions, de nos identités et nos émotions. Il est ma représentation du monde avec sa palette d’émotions humaines, mouvantes et imbriquées entre elles.

Martha GRÜNENWALDT

Martha GRÜNENWALDT (1910-2008)

Martha GRÜNENWALDT, dessin, collection Musée Art et Déchirure

Notice :

Née en 1910 à Hamme-Mille, dans le Brabant Wallon, elle est la fille d’un musicien ambulant. Elle connaît une enfance difficile et mouvementée et se trouve placée, encore jeune, comme bonne à tout faire dans diverses familles. A l’âge de vingt-trois ans, elle se marie avec un musicien et travaille en usine jusqu’à la naissance de sa fille, Josine. En 1937 elle se sépare de son mari et mène alors une vie d’errance. Elle joue du violon aux terrasses des cafés. En 1940, son mari reprenant la garde de sa fille, elle est engagée comme domestique dans un château. C’est en 1968 qu’elle rejoint sa fille à Mouscron. Dans cette atmosphère familiale qui lui donne un peu de sérénité, elle joue souvent du violon pour ses petits-enfants ou les jeunes de passage. Seule dans sa chambre, elle fait, des heures durant, des gammes et des exercices, comme son père le lui imposait lorsqu’elle était enfant.
En 1981, elle commence à dessiner au crayon de couleur sur des papiers de récupération : affiches, tracts, papier à tapisser, etc. Ses dessins représentent des femmes-fleurs. Parfois, elle donne des dessins à ses petits-enfants, qui les reçoivent avec plaisir, les adultes restant plutôt indifférents à cette création qu’ils ne comprennent pas toujours. Ses travaux ont été révélés par le Centre de recherche et de diffusion Art en Marge de Bruxelles en 1987.