
Catalogue du Festival Art et Déchirure 2017 :
Chez Chong-Ran Park, les dessins comme les boîtes évoquent des cris rentrés. Avec patience et virtuosité, chaque pièce manifeste quelque chose de simple et tragique (…). Ses œuvres sont autant de petits autels livrés à la dévotion laïque d’une figure masculine et filiale pour les dessins, féminine et végétale pour les boîtes. Les motifs sont centrés, ajustés dans de savantes symétries de paperolles, à la manière des reliquaires minutieusement confectionnés autrefois par de pauvres nonnes vénérant leur dieu. La modestie des matières contrastent avec l’exubérance des formes architecturées, des dorures et des couleurs. Ces boîtes votives se veulent des intercessions sublimes et païennes entre notre monde et l’art (…). Derrière le merveilleux écran figé qui cache autant qu’il montre, pointent la distance diffuse de l’exil, la nostalgie des innocences perdues mais surtout l’hommage à une figure anonyme, mythifiée. « La femme de trente trois ans » ou « La convalescente » (traductions du coréen) sont des titres emblématiques d’œuvres où les divinités consacrées sont des femmes habituellement invisibles, humble jeune fille ou simple servante. Patiemment Chong-Ran Park peint et construit avec un raffinement obstiné un univers de tensions contenues, d’apaisement, qu’elle enclôt dans le silence de célébrations à la fois grandioses et discrètes.
Bonjours, je suis le fils de marie Rose, je serais trés heureux de recevoir les infos des expos a venir.…
Quel créateur incroyable Une histoire digne d’un conte de fée ❤️ Comme dit André ‘ les fusils c’ est mais…
Merci à toute l’équipe du musée de soutenu mon travail !
Merci pour votre commentaire. Pour cette demande, le passage par le mail "contact" dans "Infos pratiques" serait sans doute plus…
Bonjour, Mon compagnon et moi-même souhaitons assister à la conférence « Ce que l’Art Brut a fait à André ROBILLARD…