Collection : Agnès CASATI


Installée à Montigny-Lengrain, entre Compiègne et Soissons, dans l’Aisne.
Elle a participé à la 10e édition du festival Art et Déchirure en 2006. Avec ses poupées Barbie, elle y abordait la thématique des violences faites aux femmes.
Le musée conserve d’elle deux œuvres dont la scénographie évoque l’univers des ballerines et des danseuses de revue, où elle déconstruit avec une rigueur méthodique la mythologie de la femme-objet offerte au désir des chasseurs façon trophée de chasse. On pourrait parler de symétrie à contre-emploi ou d’élégance du désespoir : un regard acéré sur un monde cul par-dessus tête.
Collection : Catherine SIBBILLE

Marie JAKOBOWICZ
Marie Jakobowicz est née en 1934 à Paris. Ses parents, émigrés juifs polonais fuyant le nazisme, se rencontrent à Paris. Son père est déporté en 1941 à Auschwitz où il disparait en 1942. Sa mère se réfugie avec elle en Ardèche à Vernoux. Le reste de la famille est décimé. Cette entrée dans la vie place Marie Jakobowicz du côté des rescapés : « ce n’est pas plaintif, c’est juridique », expliquait-elle. Elle est décédée le 11 juin 2020.
Ses œuvres sont présentes dans les collections de la Fabuloserie à Dicy, au Musée de la Création Franche à Bègles, au Musée Cérès Franco à Montolieu et au Musée Art et Déchirure à Sotteville-lès-Rouen.
